I've got chills. They're multiplying. And I'm losing control. 'Cause the power You're supplying, Is electrifying.
Victoria releva la tête, le vieux Walmart était toujours là. Un léger sourire se peignit sur son visage au souvenir des achats de pâte de cookie manger cru assis dans un parc. Elle avait tellement de bon souvenir dans cet endroit. Le soleil chauffait légèrement, rendant presque superflu la veste en jean qu'elle avait enfiler rapidement avant de partir. Elle n'avait même pas encore dit à sa mère qu'elle était revenu à Whitehall. Officiellement elle avait décider de partir faire le tour des États-Unis, pas retourner dans sa ville natale retrouver le fils illégitime de son père... Enfin, elle avait le temps d'y penser. De son petit pas rêveur, perdu dans ses pensée, elle entra dans le magasin. Si elle devait squatter chez quelqu'un, autant participer au corvées en faisant au moins les courses. L'odeur familière d'un supermarché l'accueillit. Mélange de plastique, produit nettoyant, pain chaud et fruit. Étrange, mais inexplicablement plaisant. Peut être qu'il n'y avait rien de tel que de se retrouver dans ces lieux familier qui avait marqué son enfance et son adolescence ?
Finalement Whitehall ne donnait pas tant l'impression d'avoir changer. Les petites villes étaient-elles toutes ainsi figer dans le temps ? Ou bien s'était-elle trop habitué à la vie dans une grande ville ? New York finirait-elle par lui manquer ? A dire vrais pour l'instant elle s'en préoccupait peu... Le plus urgent actuellement tenait dans le fait que, si la ville avait sembler vouloir rester figé à la même époque, le gérant du Walmart semblait être le seul a avoir voulu apporter un semblant de changement en modifiant les dispositions des rayons. Super... moi qui pensait en avoir finit en cinq minutes... poussant un profond soupir, elle se mit à arpenter le magasin comme un véritable zombie, espérant tomber au gré de la chance sur les produits figurant sur sa liste de course, en glissant un peu au hasard dans son panier. Seul compagnie dans ce temple de la consommation, son mp3 qui vissé à ses oreilles diffusait les mêmes vieille musique en boucle.Certaine chose n'évoluait pas et Victoria écouterait toujours aussi fort the Offspring et Nirvana.
Lentement mais sûrement son panier se remplissait, entre produit typiquement d'usage féminin, sac de chips et pizza surgelés tentait de se faufiler quelques fruits et légumes qui semblaient avoir atterrit là par hasard ou acquis de conscience. Victoria n'avait jamais aimé cuisiner ou en tout cas n'avait jamais vraiment prit le temps d'essayer. Pourquoi s'embêter à éplucher, couper, faire rissoler alors que certains aliments attendait uniquement d'être réchauffé ou même ne nécessitait aucun effort particulier ? Elle en était là dans ses réflexions quand elle vit qu'elle s’apprêtait à rentrer droit dans un autre client. Décident qu'il valait mieux éviter de renverser des gens par inadvertance au milieu d'un magasin elle bifurqua subitement... mauvaise idée car c'était maintenant une sublime pyramide ventant les mérite d'une nouvelle soupe de tomate en boite qui se trouvait devant elle et il n'était plus question d'éviter quoique ce soit. Dans un sublime fracas la pyramide s'écrasa au sol, accompagné par une jeune Victoria qui ne savait plus où se mettre. « - Merde... merde... Merde ! » A même le sol, elle contemplait le désastre de sa maladresse.
L'arrivée des beaux jours et de la chaleur à Whitehall, c'était sans doute ce qui plaisait le plus à Nate, et c'est grâce à cela qu'il décida de sortir ce matin pour aller faire deux trois courses. Selon lui, il était nettement préférable de faire les courses lorsqu'il faisait beau; question de motivation, après tout c'est vrai que c'est peu plaisant de faire les courses et de devoir courir sous la pluie, les mains chargées jusqu'à atteindre la voiture. Il avait décidé de partir tôt, ce matin, et de se rendre au centre-commercial de la ville pour pouvoir acheter ce dont il avait besoin et les quelques bricoles qui lui titillaient l'esprit depuis quelques jours maintenant. Mais la chose primordiale était quand même qu'il puisse remplir son frigo avant de pouvoir s'offrir quelques petits cadeaux à lui-même. En soi, il pouvait se le permettre, mais il préférait nettement garder son argent pour des choses plus importantes que de se précipiter sur une chose par simple envie, et c'est pour ça qu'habituellement, avant de s'acheter quelque chose, il poirote sur place pendant des heures jusqu'à finalement se décider, et, pour la majorité des cas, ne rien acheter.
Il était arrivé sur les lieux dans sa voiture et après avoir longuement galérer à trouver une place sur le parking, il est quand même arrivé à ses fins et est parvenu à se garer sans causer de dégâts aux autres voitures. C'était déjà ça de positif. En rentrant dans le centre-commercial, il savait déjà plus ou moins où se diriger puisqu'il avait l'habitude d'y passer toutes les deux semaines pour y faire ses achats, ou même simplement se promener lorsqu'il a du temps libre et venir en repérage. Il se faufilait rapidement dans les rayons; il détestait perdre son temps et quand il ne trouvait pas ce dont il avait besoin, il passait à la chose suivante sur sa liste de courses. Il en profitait aussi pour saluer les personnes qu'il connaissait et qu'il croisait brièvement entre quelques rayons, de temps en temps. Certaines de ces accroches pouvaient durer parfois plusieurs dizaine de minutes. Entre-temps, il accumulait les articles et trouvait enfin son bonheur même si parfois, il n'arrivait pas à mettre la main sur certaines de ces bricoles.
Après une bonne heure de course dans un peu tout le centre-commercial, il s'était rendu au rayon qui allait marquer la fin de son shopping improvisé : le rayon des conserves. Parce que oui, même s'il était plutôt aisé financièrement, il pouvait lui aussi se permettre de manger rapidement de temps en temps. Et puis, quand on vit seul et qu'on a personne pour faire la popote, on a pas forcément envie de cuisiner tous les jours pour une seule personne. Il se concentrait ensuite pour déterminer ce dont il avait envie, et baladais son regard sur la totalité des étagères qui se dressaient face à lui. Il était tellement omnibulé dans ses recherches qu'il en oubliait presque les gens trop pressés qui venaient à le bousculer de temps en temps lorsqu'ils passaient devant lui. « Bon et bien, je pense que pour aujourd'hui, y'a pas grand chose d'intéressant » marmonnait-il en se grattant le menton. Il esquissait quand même un léger sourire du coin des lèvres en pensant aux employés de ce centre-commercial qui devaient passer derrière les clients tout le temps en fin de soirée pour réarranger le bazar qu'ils avaient laissé. D'accord, c'était une pensée un peu bizarre sur le coup, mais on changera pas Nate.
Il fut ensuite tiré de ses rêveries par un bruit sourd, ce qui lui fit tourner la tête en direction de ce même son qui l'avait forcé à froncer les sourcils à cause de la sonorité de ce dernier. Il emboîta ensuite le pas en direction des dégâts qu'il avait pu observer du coin de l’œil depuis quelques secondes maintenant. Les mains plongées dans les poches, il était tout de même un peu amusé par ce qu'il venait de se passer. Il analysa la scène d'un geste oculaire des plus brefs, avant de porter son regard sur la femme qui était au sol, aux côtés de toutes ces conserves étalées sur le sol. Il l'observa un moment avant de lui tendre une main pour qu'elle puisse se relever avec un peu plus de facilité. « J'aurais beaucoup aimé savoir comment est-ce que vous en êtes arrivée là, mais il faudrait peut-être déguerpir avant que les gardes de sécurité ne débarquent... ». Il arborait un sourire amical et amusé à la fois face à la beauté de cette femme, en plantant son regard dans le sien automatiquement, le tout en tenant toujours sa main, étant donné qu'il l'avait aidée à se relever auparavant. « Enfin je dis ça pour vous, mais ce serait dommage que vous vous fassiez attraper maintenant pour ces petites bêtises », il lui lança ensuite un petit clin d’œil tout en restant discret, en relâchant la main de cette charmante demoiselle.
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Victoria releva la tête, le vieux Walmart était toujours là. Un léger sourire se peignit sur son visage au souvenir des achats de pâte de cookie manger cru assis dans un parc. Elle avait tellement de bon souvenir dans cet endroit. Le soleil chauffait légèrement, rendant presque superflu la veste en jean qu'elle avait enfiler rapidement avant de partir. Elle n'avait même pas encore dit à sa mère qu'elle était revenu à Whitehall. Officiellement elle avait décider de partir faire le tour des États-Unis, pas retourner dans sa ville natale retrouver le fils illégitime de son père... Enfin, elle avait le temps d'y penser. De son petit pas rêveur, perdu dans ses pensée, elle entra dans le magasin. Si elle devait squatter chez quelqu'un, autant participer au corvées en faisant au moins les courses. L'odeur familière d'un supermarché l'accueillit. Mélange de plastique, produit nettoyant, pain chaud et fruit. Étrange, mais inexplicablement plaisant. Peut être qu'il n'y avait rien de tel que de se retrouver dans ces lieux familier qui avait marqué son enfance et son adolescence ? 
L'arrivée des beaux jours et de la chaleur à Whitehall, c'était sans doute ce qui plaisait le plus à Nate, et c'est grâce à cela qu'il décida de sortir ce matin pour aller faire deux trois courses. Selon lui, il était nettement préférable de faire les courses lorsqu'il faisait beau; question de motivation, après tout c'est vrai que c'est peu plaisant de faire les courses et de devoir courir sous la pluie, les mains chargées jusqu'à atteindre la voiture. Il avait décidé de partir tôt, ce matin, et de se rendre au centre-commercial de la ville pour pouvoir acheter ce dont il avait besoin et les quelques bricoles qui lui titillaient l'esprit depuis quelques jours maintenant. Mais la chose primordiale était quand même qu'il puisse remplir son frigo avant de pouvoir s'offrir quelques petits cadeaux à lui-même. En soi, il pouvait se le permettre, mais il préférait nettement garder son argent pour des choses plus importantes que de se précipiter sur une chose par simple envie, et c'est pour ça qu'habituellement, avant de s'acheter quelque chose, il poirote sur place pendant des heures jusqu'à finalement se décider, et, pour la majorité des cas, ne rien acheter. 