mature, insolent, franc, courageux, dur, renfermé, discret, plus sensible qu'il ne le laisse paraître, brisé, révolté, persévérant, froid, distant, ne s'ouvre qu'à ses amis proches, n'accorde pas sa confiance facilement, fidèle.
dave abbott
dix-sept ans + lycéen + homosexuel + célibâtard.
I. t'es brun. à la base. comme ta fratrie. comme tes parents. puis y'a quelques années, du jour au lendemain t'es rentré avec les cheveux décolorés, juste pour les faire chier, tes géniteurs, juste pour qu'ils s'énervent, qu'ils jurent devant dieu. t'as été puni, évidemment, la ceinture a claqué et a laissé des marques dans ton dos, mais t'en as rien à foutre, ça t'as pas empêché de recommencer. de toute manière, t'es habitué à la douleur depuis toutes ces années. II. t'as perdu ta virginité à quatorze ans. t'étais trop jeune et sans doute pas prêt. t'as eu mal et t'as pas eu envie de recommencer. il était plus vieux et toi t'étais trop jeune, bordel. tes parents, ils seraient capables de te croire encore vierge à l'heure qu'il est, alors que t'es loin de l'être. ils deviendraient fous s'ils savaient. et parfois t'as envie d'le balancer juste pour les rendre tarés. III. t'aimes les hommes plus vieux. pas trop non plus. mais t'aimes pas les gamins de ton âge. pas d'expériences. ils sont paumés. t'es obligé de tout faire. toi, tu préfères ceux qui savent s'y prendre, qui savent comment faire pour que ton corps se torde de plaisir, pour que tes lèvres laissent des gémissements trop aigues s'échapper. toi, tu trouves ça réconfortant, d'être guidé par un autre, de sentir le toucher expérimenté et réconfortant d'un homme sur ton corps. IV. ton corps est couvert de cicatrices diverses et variées. des coups de ceintures un peu trop violents qui marquent ta peau diaphane. encore. toujours. ton dos qui est surement pas beau à voir. et toi, tu trouves des excuses, t'inventes, tu brodes. parce que sans doute qu'on te croirait pas si t'expliquais vraiment d'où vienne ces cicatrices et pourquoi tu te retrouves avec la peau abimée de cette manière-là. V. tu te prends pas la tête. celui qu'on aime bien. toi t'es le gosse qui a les profs et les pions de son côté. toi tu fais des blagues de merde pour divertir pendant un cours, mais ça ne t'empêche pas de bosser. t'es l'élève-là toi, tu squattes le bureau des surveillants en venant t'asseoir sur les tables parce que tu discutes. toi t'es l'gamin populaire dans ton lycée. celui qui, en apparence se prend pas la tête et qui a une vie cool. en apparence seulement. masque qui dissimule la réalité, sourire qui s'efface aussitôt la maison familiale dans le champ de vision. VI. t'es bientôt majeur. et depuis quelques semaine ta mère s'est mise en tête de te trouver une fille de bonne famille. une fille bien que tu vas épouser et avec qui tu seras prisonnier toute ta vie. t'as rien dit quand ils ont évoqué le sujet. pour l'instant, tu la fermes. mais tu comptes par les laisser faire. tu comptes pas te retrouver la bague au doigt et la corde autour du cou. qu'ils aillent se faire foutre tes taré de parents. VII. t'es le dernier enfant d'une fratrie de sept et en général, quand tu dis ça les gens te regardent avec de grands yeux étonnés. c'est comme les profs quand ils voient le nom abbott sur leurs fiches d'appels et qu'ils se contentent d'un discret « encore un. » que tu n'as jamais manqué. mais t'es le dernier. le bébé de la famille. c'est terminé après toi. VIII. tu pratiques de l'escalade depuis des années. tes parents ont accepté de t'offrir ce privilège. sport que tu maîtrises depuis longtemps. ça t'éclate toi, tu te sens bien, suspendu à plusieurs mètres au-dessus du sol. ton physique que tu as longtemps détesté qui t'aides, t'es grand, t'es pas épais, mais t'es musclé, alors tu peux passer des heures face au mur. IV. t'as récemment couché avec un des pions de ton lycée. tu l'as croisé dans un bar et t'étais déjà joyeux, tu l'as un peu cherché, et t'as terminé dans son lit. depuis tu le cherches. tu l'effleurer quand tu le croises dans les couloirs, t'es un peu trop proche de lui quand tu squattes au bureau des surveillants. tu t'amuses, rien de plus, y'a que dalle de ton côté, t'es jeune et t'es bourré d'hormones. c'est tout. X. malgré tout ce que tu peux dire sur tes parents, il y a une chose que tu dois avouer : ils t'on bien élevés. t'es ce genre de gamin qui va se lever pour céder sa place aux personnes âgées, t'es souriant, t'es poli. c'est des réflexes, des bonnes manières dont tu te défais pas, parce que t'as été élevé de cette manière-là.
je serai partante pour quelque chose de plutôt positif, du genre ami d'enfance ? quelque chose comme ça ? . vu qu'ils habitent ici depuis toujours, ils auraient forcément été amenés à se croiser dans les couloirs des établissements scolaire quelque chose comme ça ? apres evidemment faudrait peut être pimenter le truc ? si tu as des idées je t'ecoute
moi ça me va du positif mais après ils ont quand même cinq ans d'écart apres je sais pas trop, Jane aurait pu faire du tutorat au lycée ? pour aider les plus jeunes ou quoi ? et elle ce serait retrouvée face a dave. ou ils auraient pu être voisins et elle l'aurait gardé a quelques reprises ? je sais pas trop trop je dois t'avouer
elle remonte a la seconde dave leurs rencontre non ? Sinon on peut faire la soirée ou dave est bourré et lui saute dessus ? genre la soirée que si quelqu'un l'apprend liam est dans le caca