we are all mad here

prénom(s), nom : elizabeth katherine abbott. surnom beth. âge : vingt-cinq ans. date et lieu de naissance : whitehall, le treize janvier. nationalité : américaine. origines : italiennes, canadiennes, norvégiennes. à whitehall depuis : toujours. occupation : elle termine ses études d'histoire et d'histoire de l'art. à côté, elle travaille comme barmaid au night bird, la boîte de nuit de whitehall. statut financier : modeste. statut civil : célibataire, nulle en amour, vient de se faire plaquer. orientation sexuelle : bisexuelle, plus tournée vers les garçons. caractère : intelligente, discrète, joueuse, séductrice, se lasse facilement, froide, autodestructrice, curieuse, observatrice, menteuse, mystérieuse, impulsive, colérique, efficace, travailleuse, solitaire, amicale, loyale, protectrice, indépendante, volontaire, endurante, cynique, sportive, provocatrice, très fêtarde. groupe : faithful. avatar : alycia debnam-carey. crédit : alyciacareys (tumblr).

(001.) elizabeth est la troisième née de sa fratrie composée de huit enfants. huit putain de gosses pondus les uns après les autres à peu d'années d'intervalles. trésor de ses parents à peine-née, elle ne profite pas longtemps de ce doux statut et commence à ramasser des coups sitôt que les parents abbott pètent un câble. aujourd'hui encore, beth est persuadée que c'est sa naissance et elle qui les a transformés en monstres et se hait. (002.) difficile de trouver sa place au milieu de huit enfants. elizabeth s'est très vite effacée et s'est faite oublier de ses aînés comme ses cadets, ce qui ne signifie pas pour autant qu'elle ne les aime pas, et qu'ils ne l'aiment pas. elle s'est simplement illustrée par sa réserve et sa froideur, ainsi que son côté solitaire qui l'a poussée à rester en retrait. seuls ses parents semblent s'être souvenus d'elle quand il fallait mettre des coups, et elle garde quelques jolies cicatrices.  (003.) elle s'est rendue compte pendant ses années lycée qu'elle aimait aussi les filles. perdue, terrifiée, elle n'a pas su vers qui se tourner sinon sybille wolfe dont les mamans étaient homosexuelles. c'est à son contact qu'elle a découvert les joies de la bisexualité. mais élevée dans les traditions religieuses les plus archaïques et bien que non croyante, beth n'a jamais publiquement assumé son attirance pour les filles de vénus et ne sortira jamais avec l'une d'elle. tout n'est que caresses et soupirs voilés. (004.) toutes ses histoires d'amour ont été des échecs cuisants. sa nature froide et secrète et son manque d'engagement dans ses relations ont fait fuir tous ses copains les uns après les autres. si les jeux de la séduction l'amusent, beth s'ennuie tout de suite avec ses conquêtes. ce n'est pas leur faute sans doute, mais la sienne non plus. en réalité, ce sont les hommes (bien) plus âgés qui lui font envie, mais à leurs yeux elle n'est qu'une enfant et n'obtient jamais ce qu'elle veut. (005.) beth n'a pas commencé ses études d'histoire et d'histoire de l'art par vocation, mais par hasard. elle ne savait pas quoi faire et s'est inscrite à l'aveugle, ses notes étant correctes au lycée. pourtant, c'est devenu une véritable passion. d'une curiosité sans limite, elle aimerait tout comprendre et tout savoir. elle est incollable quand il s'agit d'histoire, et passe sa vie dans les musées. la question qui se pose à présent est : que fera-t-elle de ce diplôme une fous l'université terminée ? (006.) à l'âge de vingt-et-un ans, à sa majorité, beth a décidé de prendre son indépendance et quitter la maison des parents en laissant ses cadets dans les griffes des abbott. elle a enchaîné les petits boulots mal payés et a trouvé une colocation dans le centre de la ville. depuis, elle a trouvé un travail mieux rémunéré et des plus excitants au night bird où elle bosse en tant que barmaid, et vit dans un appartement plus grand avec une nouvelle venue en ville qui la fait voyager avec ses aventures vécues à l'autre bout du monde. si certains de ses frères et soeurs savent pour son boulot, elle évite à tout prix que les parents l'apprennent. (007.) l'enseignement rigoureux reçu lors de son enfance a au moins eu le don de faire d'elle quelqu'un de respectueux et bien élevé. elle a de bonnes manières, sait s'adresser à des gens respectables sans les froisser, quel couteau utiliser à quel moment dans les restaurants huppés et fait attention à son apparence élégante et sobre. il n'y a bien qu'au night bird qu'elle soit farouchement sexy et radicalement différente, une attitude qui lui va pourtant si bien.  (008.) elle garde tout pour elle depuis toujours, si bien que beth a envie, et besoin, d'exploser. une bonne fois pour toute. elle ressent en permanence une infinie tristesse et solitude dans laquelle elle s'est sciemment enfermée pour ne pas souffrir d'une famille abusive et malsaine, mais est aujourd'hui prisonnière de ce gouffre qu'elle a creusé entre elle et le reste du monde. persuadée que personne ne peut la comprendre, elle crève en silence et réagit avec de plus en plus de virulence. elle refuse néanmoins d'aller voir un psy, considérant que ses problèmes ne regardent personne d'autre qu'elle. (009.) beth s'amuse à ramasser des chats dans la rue, quand elle est sûre qu'ils n'appartiennent à personne. elle en a ramené deux chez elle avant que sa colocataire ne s'installe, les a soignés et nourris. moustache et casimir sont aujourd'hui obèses et en pleine santé, mais elle les hait de laisser leurs poils partout. sa colocataire aussi la hait pour ça, même si elle n'a pas eu d'autre choix que d'accepter. (010.) quand elle ne travaille pas, sa soirée idéale se compose de trucs gras à dévorer sans modération, de bières ou de sodas et de séries sur netflix. ses études nécessitant beaucoup de travail et ses nuits au night bird étant particulièrement éreintantes, beth se sent épuisée et se repose dès qu'elle le peut pour ne pas flancher. (011.) elizabeth abbott et elisabeth maddox, ça avait un goût de destin. c'est ce grain de folie et d'insouciance qui avait manqué dans la vie de beth, jusqu'à ce qu'eli y entre. elle a été séduite par ses beaux yeux et son charisme redoutable, mais aussi par la douceur dont elle pouvait faire preuve, loin du regard des autres. quelques baisers clandestins, des étreintes échangées, et beth a eu l'impertinence d'en vouloir plus. elisabeth l'appréciait, elle en était certaine. ça se voyait dans son regard, se sentait dans sa voix. c'était beau, tendre, aussi fort que fragile. alors pourquoi s'est-elle enfuie ? pourquoi l'avoir rejetée ce jour-là ? ça lui a brisé le coeur, elle l'a maudite de tout son être, mais pas au point d'avoir désiré qu'elle se foute en l'air. beth en a beaucoup souffert.