Romy + smile because it happened

Prénoms, nom : Romance Lewis. surnom Romy, ayant remplacé son prénom depuis belle lurette. âge : vingt-cinq ans. date et lieu de naissance : 1er mars 1992, Whitehall. nationalité : américaine. origines : américaines. à whitehall depuis : toujours. occupation : vétérinaire passionnée. statut financier : tout va bien statut civil : célibataire, même si... orientation sexuelle : bisexuelle, mais loin de s'assumer caractère : avenante + sociale + franche + jalouse + bosseuse + responsable + sarcastique + indépendante + parfois colérique + émotive + exigeante groupe : faithful avatar : Kristina Bazan crédit : Class Whore

(01) Je suis végétarienne : tous les carnivores, ça me dépasse. Une écolo chiante également, pour bien finir le portrait. Toujours là pour sortir des critiques du style "sais-tu combien d'animaux ont été tués pour que tu puisses manger ce hot-dog ?" (02) Je ne fume pas, je ne bois pas et je me drogue encore moins. Par contre j'ai une addiction pathologique au shopping. Il faudra que je me calme, ne sachant plus où mettre tous mes fringues... (03) S'il n'y avait plus de restaurants, je ne saurais pas survivre. Mes talents culinaires sont très limités. (04) Je pourrais oublier mon prénom tellement je ne l'entends pas. Tout le monde m'appelle Romy, et heureusement. Mes parents ont cru drôle de me donner un prénom inspirant des blagues vaseuses ? (05) Un ancien porte-clés ébréché décore mes clés d'appart. C'était un cadeau de Noah. Le premier amour ne s'oublie pas, le premier cadeau non plus. (06) J'ai un chaton, Tatsumaki - ou juste Maki - ce qui signifie "tornade" et elle porte très bien son nom. Parfois j'ai peur de la laisser seule chez moi. (07) Je suis accro au café malgré tous mes efforts d'y résister. A se demander si j'ai du sang dans les veines ou de la caféine... (08) Ma deuxième boisson favorite ? Le thé. Je sais, c'est grave. (09) J'avoue que mon CV amoureux est assez désastreux. Je ne crois pas être moche pourtant, enfin je commence à avoir des doutes... ou c'est peut-être moi ? Car j'ai jamais tenu plus que trois mois dans une relation et c'était déjà énorme. Qu'est-ce qui cloche, sérieusement.

On ne choisit pas pas sa famille et c'est pas moi qui dirais le contraire. Fruit d'une union "malsaine", je ne me suis jamais vraiment sentie normale. Mes mères faisaient pourtant tout pour que je ne manque de rien, ou du moins de l'essentiel vu leurs faibles revenus. Mais si les moyens du foyers n'étaient pas très rassurants, moi je rêvais grand.

A l'école, j'encaissais comme je pouvais. "Où est ton père ?", "Qui est-il ?", "T'es pas dégoûtée de toi-même ?"... difficile de se faire des amis quand le passe-temps préféré de vos camarades est de vous harceler. Mais il y'en avait un, un seul qui m'avait pas jugée, qui m'apprit la définition de l'amitié puis de l'expression "avoir les papillons dans le ventre". Notre couple a tenu deux ans avant que monsieur ne devienne comme les gens qui me rendaient la vie difficile. Plus froid, moins sincère, je ne reconnaissais plus mon Noah que et, le cœur brisé, j'avais mis un terme à cette belle histoire. De toute façon, nous venions de deux mondes différents même si on était confrontés aux mêmes difficultés à l'époque.

A force d'encaisser, j'ai développé un profond dégoût pour l'homosexualité. Mais je calquais mon comportement sur celui de mes mères, forgeant un caractère bien trempé et une tenacité à toute épreuve. J'ai également appris à voir le verre toujours à moitié plein, à m'accrocher à mes études pour améliorer mon mode de vie. Et le résultat est là, j'ai fini par passer un concours d'accès à une école vétérinaire. Le travail y était aussi dur que passionnant, car j'adorais les animaux et les soigner tout en étant payée est un rêve. Côté cœur, ça ne donne pas grand chose. Étrange, quand on sait que j'ai toujours ces fichus papillons dans le ventre. Enfin, il me semble.