Ce matin je me suis reveillé à mes heures habituelles, c'est-à-dire sur les coups de six heure et demi quelque chose comme ça, une bonne demi-heure avant de partir bosser. Le réveil a été facile, disons qu'à force on s'y habitue et que c'est plus un soucis de se réveiller aussi tôt. J'ai pas perdu de temps en quittant mon lit et j'ai rapidement pris ma douche, histoire d'être en bonne et due forme dés le début, puis je me suis habillé. J'ai mis simplement une chemise, un jean et un gilet, puis je suis allé déjeuner. J'ai lu le journal en diagonal, en sirottant brièvement mon café, disons que j'avais pas réellement la tête à me plonger dans une lecture matinale. Sur le coup sept heure, je suis allé récupérer mes dossiers dans mon bureau ainsi que mes affaires, et j'ai quitté mon domicile pour me diriger vers ma voiture pour ensuite foncer vers le lycée où je devais faire cours dans environ trois quart d'heure avec une classe que j'avais jamais vu auparavant.
En arrivant sur les lieux, je me suis rendu en salle des professeurs où quelques uns de mes collègues étaient déjà présents et finissaient de corriger des copies, papotaient ou alors buvaient leur café. Ah, le café, c'était un moyen de réconfort pour commencer une dure journée à enseigner. Disons que c'est un peu mon rituel du matin, de prendre une petite tasse de cette douceur avant de passer une journée entière à apprendre des choses à des personnes qui ont envie d'apprendre, ou pas, pour certains. « Oh Nate, tu tombes bien, je te cherchais justement », voilà que l'une de mes collègues venait m'aborder pour entamer la discussion. Décidément, c'est quasiment impossible de rester tranquille ne serais-ce que dix minutes dans un établissement scolaire. Je relevais mon gobelet de café jusqu'à ma bouche en y buvant quelques courtes gorgées en la fixant. « Tu avais besoin de moi pour quoi ? », j'arborais un sourire amical en même temps pour paraître le plus attentif possible, puis je jetais un coup d’œil sur la montre au mur pour guetter l'heure. « Il y a un conseil de discipline ce soir avec l'un des élèves que tu as dans ta classe de littérature, et pour le coup, c'est moi qui devais te prévenir. Tu penses pouvoir y être ? ». J'arquais timidement le sourcil droit pour éviter de montrer mon mécontentement. « Ehm... disons que... pour ce soir ça risque d'être compliqué. J'ai déjà quelques petites choses de prévues et donc... ». Elle me coupa net en plein milieu de la phrase « Ok ! c'est pas un soucis, t'auras sans doute un compte rendu dés demain matin. Bon moi je file, j'ai cours dans quelques minutes moi. ». Merde. J'avais pas vu l'heure passer et je crois qu'il fallait que j’anticipe le fait que j'allais être en retard d'au moins quelques minutes.
J'ai rapidement quitté la salle des professeurs en réunissant mes affaires et mon café avant de rejoindre ma salle de classe en passant par les couloirs principaux. Disons que ma démarche était peut-être un peu trop rapide et je ne regardais pas vraiment où j'allais, et j'essayais d'esquiver tant bien que mal la foule qui marchait à contre-sens et qui regagnait petit à petit les salles de classe. Cinq minutes de retard, c'est ce que je visais, je pouvais pas me permettre plus. J'étais tellement concentré sur le fait que je devais arriver à temps que c'est qu'en percutant quelqu'un que j'ai été tiré de mes rêveries. La personne que j'avais percutée est tombée au sol et j'ai immédiatement stoppé ma marche en jetant un coup d’œil sur cette dernier. Dans un même geste oculaire, j'ai vu que mon café avait taché ma chemise. Du coup, c'est pas malin mais mon retard allait être plus énorme que prévu. « Putain. », c'était sorti tout seul quand j'ai vu les dégâts; je pouvais pas vraiment le cacher en fait ce petit accident, disons que c'était un peu trop visible. « Désolé, je ne regardais pas vraiment devant moi. Mais vous auriez pu faire un minimum attention, vous aussi. » J'observais en même temps cette jeune rousse que j'avais mise au sol alors qu'elle se relevait pour se dresser face à moi. Je la regardais d'un air indifférent mais tout de même assez froid pour ce qui venait d'arriver. De sa faute, j'allais être facilement en retard d'un quart d'heure de plus que ce qui était prévu.
AVENGEDINCHAINS
Dernière édition par Nate Black le Mar 21 Mar - 23:18, édité 1 fois
Je me réveillais en sursaut. Les cris de ma mère résonnèrent dans ma chambre. Je me retournais vivement vers elle, les sourcils froncés. ❝Putain maman, je dormais. Il y a quoi encore ? Une nouvelle mort "accidentelle" ?❞ Ma mère, qui semblait tout aussi énervée que moi, pointait mon réveille du doigt. Seulement en quelques minutes, je me retrouvais dans la salle de bain, à moitié coiffée, mon pull rouge bordeaux à moitié mit, tandis que je cherchais mon pantalon. Je courais partout dans la grande maison. J'entendais mon frère gueuler en bas. Je rétorquais plusieurs raisons de mon stress, le fait que je ne voulais absolument pas rater ma vie car j'aurais raté un cours. Qui sait, il aurait pu être important ce cours. Dix minutes plus tard, je me retrouvais dans la cuisine, toute prête et surtout essoufflée. Je fis un signe de la main pour dire au revoir à maman et à Hunter. ❝Maisie, tu ne prends pas de petit-déjeuner ?❞ Disait calmement ma mère. Je la fixais pendant plusieurs secondes. ❝J'ai pas le temps, j'prendrais un truc en chemin.❞ Je n'avais pas écouté la dernière phrase de maman que j'étais déjà dans ma voiture, en route pour l'université. Entre temps, j'avais pris un muffin et une bouteille de jus d'orange. Arrivée sur le campus, je courais dans les couloirs, mon muffin en main droite, qui était à moitié entamé. Je rangeais rapidement ma bouteille dans mon sac, sortant entre temps mon livre. J'avançais de plus en plus vite, lançant des regards furtifs vers ma montre. Super, j'étais en retard. Je sentais que quelque chose de mal arrivais, pensant à tout et n'importe quoi, tandis que je courais, cherchant la salle de cours. je ne faisais pas attention aux gens qui étaient aux alentours, bousculant une, voire deux personnes en route. Je marmonnais des phrases incompréhensible en guise de pardon, pendant que je continuais ma course vers mon cours. Sauf que juste avant que j'atteigne la salle, je venais de percuter quelqu'un. Le choc était tellement fort que je me retrouvais au sol. Mon muffin et mon livre étaient juste à côtés de moi. ❝Bordel.❞ rétorquais-je. Je me relevais, énervée. Je lâchais un soupir. Ramassant mon livre et mon muffin rapidement. Je me retrouvais face à celui que j'avais bousculé, fin je ne sais pas vraiment si c'est moi qui l'ai bousculé. J'écoutais ses excuses. Je souriais, au moins, il admettait sa faute. Juste avant qu'il remette "un peu" la faute sur moi. Mon sourire venait tout juste de disparaître. Mes sourcils étaient à nouveau froncés. ❝Pardon ?❞ Déjà que le début de la journée était merdique, elle l'était encore plus avec ça. ❝C'est vous qui m'avez percuté en plein fouet.❞ J'avais accentué sur le "vous". C'est vrai, non ? C'est lui qui m'a bousculé. Je le fixais, les sourcils froncés, attendant sa réponse.
Elle me fixait depuis un bon moment maintenant, les sourcils froncés, je crois que mes propos l'avaient énervée. Mais il faut se l'avouer, j'étais pas le seul fautif dans l'histoire. Et puis, c'était quoi cette façon de répondre à un professeur ? Pendant qu'elle m'adressait la parole, elle avait ce ton qui montrait son agacement et son agressivité en même temps. J'esquissais un sourire narquois tout en la fixant. « J'estime qu'à partir du moment où vous courez dans les couloirs et que, comme moi, vous êtes en retard, je ne suis pas le seul fautif » je soupirais bruyamment suite à mes propos avant de reprendre, mon sourire s'estompant petit à petit. Je jetais un coup d’œil sur la tâche de café énorme présente sur ma chemise, avant de lui pointer de mon index droit, en relevant mon regard vers elle. « Et que je sache, à part avoir peut-être abîmer votre coccyx suite à votre chute, je pense que je suis un peu plus mal barré que vous en ce qui concerne ce retard ». Je jetais un coup d’œil dans les alentours; les couloirs étaient vide et nous étions les seuls à être encore sur les lieux. Chaque élèves avaient rejoins leurs classes respectives, et leurs professeurs avec. Voilà dix bonnes minutes faciles que les cours avaient commencé, et nous, on continuait à perdre notre temps et à accentuer notre retard. « Ceci dit, je pense que vous pourriez être un petit peu plus clémente à l'égard d'un professeur et peut-être essayer de me parler un peu plus... calmement ? », j'esquissais à nouveau un sourire, du coin des lèvres cette fois-ci. Après cette gaffe, la journée promettait d'être longue. J'observais ensuite longuement le livre qu'elle tenait; j'étais peut-être un peu trop curieux au fond, et mon retard n'était plus que le cadet de mes soucis. « C'est quoi ce livre, au fait ? ». Je jetais rapidement un coup d’œil à ma montre, c'était définitivement foutu pour arriver à l'heure à présent.
AVENGEDINCHAINS
Dernière édition par Nate Black le Mar 21 Mar - 23:19, édité 1 fois
Je restais là, plantée devant le gars, que je ne connaissais pas d'ailleurs. Je le fixais, énervée de m'être faite bousculée et par le fait que j'allais sans doute rater une bonne partie du cours par sa faute, puisque j'étais déjà en retard. Il avait un sourire narquois sur ses lèvres, ce qui m'énervais encore. Comment ça, il n'est pas le seul fautif ? Il s'était mit sur mon chemin, ❝Peut-être, j'en ai aucune idée.❞ retorquais-je une nouvelle fois. Mes yeux descendaient vers sa chemise, tachée qu'il pointait du doigt. Je lâchais un rire à la vue de la grosse tâche de café. Je relevais mon regard vers le gars, reprenant mon air énervé. Il n'y avait personne dans les couloirs, sauf nous deux. Ça faisait au moins dix bonnes minutes que je blablatais avec lui. Je perdais peu à peu ma patience. J'écarquillais les yeux quand il a dit qu'il était prof. ❝C'est donc pour ça que vous avez l'air stréssé, monsieur et que je ne vous ai jamais vu ici. Et j'essayerai de parler "calmement", comme vous le dites.❞ Cette fois-ci, j'avais accentué sur le monsieur. Je soupirais une nouvelle fois. Je baissais mes yeux vers mon livre, qu'il fixais depuis quelques secondes. ❝C'est un livre. Sur le journalisme et le tralala.❞ Je regardais cette fois-ci le prof. Je reprenais petit à petit mon calme quand une porte venait de claquer bruyamment. C'était celle qui était derrière le prof et en gros, la mienne. Mes yeux étaient grands ouverts. ❝Super, la porte de mon cours est fermée. C'est officiel, j'suis en retard.❞ Mes sourcils étaient encore froncés. Je fusillais du regard le prof, il venait de me mettre officiellement en retard.
Dernière édition par Maisie Vanderwaal le Lun 20 Mar - 19:47, édité 1 fois
Je crois que sa façon de me répondre commençait à m'agacer petit à petit, et qu'en un rien de temps je pouvais commencer à lui lancer des injures au nez à cause de ses manières provocantes qu'elle avait lorsqu'elle me répondait, d'autant plus qu'elle avait rigolé d'une manière des plus casse-pieds à la vue des dégâts qu'elle m'avait infligé. Mais son rire à su me faire sourire, et j'en ignore la raison. En attendant, était clair qu'elle avait un minimum de répondant et que je devais essayer de rester le plus calme possible face à ses petits airs de princesse innocente.
Elle venait de me rappeler que c'était uniquement de ma faute qu'elle était en retard. Encore une fois. Elle radotait beaucoup ceci dit, et la conversation au final n'avait ni queue ni tête ; et c'est pourquoi je devais couper court avant qu'on ne loupe notre première heure, chacun de notre côté. Sur le coup j'ai eu une légère envie de jouer l'emmerdeur, après tout je crois que j'avais pas grand chose à perdre, et puis elle s'amusait à me lancer des piques en m'expliquant qu'elle ne m'avait jamais vu ici. « Je pense que vous devriez peut-être prendre un peu plus connaissance de l'équipe pédagogique de cet établissement. » je souriais d'un air narquois, puis je me suis dis que moi aussi, j'avais le don d'être chiant par moment, alors il était temps d'en user. « Ça améliorerait peut-être votre politesse et vous auriez moins ces airs... je pense. » je rigolais ensuite légèrement suite à mes propres propos en ramenant mes mains dans mes poches. Et j'arborais ensuite une mine des plus désintéressée. « En attendant, je n'aimerais pas vous mettre plus en retard et c'est pourquoi vous me rejoindrez en salle d'inclusion. Si un professeur vous demande pourquoi est-ce que vous êtes ici, répondez lui simplement que vous attendez monsieur Black ». Je venais à la contourner ensuite pour quitter les lieux, avant de rejoindre ma salle de classe respective où j'ai donné cours toute la journée. C'était long, et plus ou moins ennuyant.
(...)
C'est sur le coup de dix-sept heures que j'ai terminé ma journée. Enfin presque, puisque je devais encore rejoindre cette jeune rousse que j'avais décidé d'inclure pendant une heure. En réalité j'étais énormément fatigué et je pensais que j'allais peut-être pas tenir pendant cette heure. M'enfin, après tout ça pouvait me divertir un minimum, de passer une heure avec cette miss qui devait sûrement se remettre en question sur sa façon de répondre et de parler aux professeurs de l'établissement. J'en rigolais intérieurement en rejoignant les salles d'inclusions. En arrivant sur les lieux, elle était déjà présente et était debout à côté de la porte, les bras croisés sur sa poitrine avec son peu d'affaires. Ça se voyait qu'elle était agacée par la situation, et pour ma part, ça m'amusait drôlement. Je la rejoignais alors, d'un pas des plus calmes, en fourrant la clé de la salle dans la serrure avant d'ouvrir la porte pour avoir un accès sur la pièce. « Bon et bien, c'est parti pour une heure. J'espère que vous avez préparé quelque chose, parce que sinon ça risque d'être long. Ce serait dommage pour vous de perdre une heure aussi bêtement... »
AVENGEDINCHAINS
Dernière édition par Nate Black le Mar 21 Mar - 23:19, édité 1 fois
Il m'agaçait. J'en avais marre. Si il est prof, comme il le dit, il aurait au moins me laisser partir en cours. Je voulais l'insulter, même si je risquais d'avoir une sanction. Mais en même temps, il m'a bousculé et que c'était soit disent moi qui a renversé son café sur lui, c'est pas de ma faute s'il est maladroit. ❝Ouais, un jour.❞ je soupirais, bruyamment, cette fois-ci. Il a avait toujours son fichu sourire narquois sur son visage. Il me lassait. Il ne pourrait pas juste s'excuser et comme ça, affaire classées et on n'en reparle plus. Mais je crois qu'il n'allait pas lâcher cette histoire pour le moment ❝Hmpf.❞ Là, je perdais de plus en plus ma patience, déjà que de base, je ne suis pas patiente. J'essayais de rester calme, même si c'était perdu d'avance. Surtout après ce qu'il venait de dire. ❝Quoi ??? Pourquoi ? Juste parce que j'vous ai soit disant bousculé ? Sérieusement ? ❞ J'avais à peine fini ma phrase qu'il était parti. Je marmonais des mots incompréhensibles en guise d'insulte, avant de rejoindre rapidement ma salle de classe. La prof me fixais assez froidement, tandis que je disais qu'il y a eut un problème dans les couloirs, avant de reprendre ma place habituelle.
(...)
Dès que la dernière sonnerie retentissait dans toute l'école, je rejoignais la salle d'inclusion, en traînant des pieds. Ce prof voulait vraiment me faire chier ou c'est comment ? Je me posais contre le mur, les bras croisés contre ma poitrine, mon sac à main sur mon épaule gauche. J'étais malheureusement en avance. Ma journée n'était pas si merdique que ça, fin si on compte pas monsieur Black, car c'est ça son nom de famille, apparemment. Je le voyais arriver de loin, à croire qu'il avait pris tout son temps. Je le fixais quand il ouvrit la porte. ❝"bêtement", c'est parce que je vous ai soit disant bousculé, m'enfin bon, c'est parti pour une heure.❞ J'avançais dans la salle, vide. M'asseyant sur l'une des places de devant. Je posais mon sac sur la table, sortant ma bouteille de jus d'orange, à moitié vide. ❝J'ai une question. C'est votre but, les profs de faire chier les élèves ou vous nous aimez trop ? ❞ J'attendais impatiemment sa réponse, avec un sourire sur les lèvres.
Bizarrement elle avait été en avance. Vu son attitude plus tôt j'aurais pensé qu'elle allait arriver en retard, un peu comme ce matin avec sa première heure de cours en réalité. Mais je crois que cette inclusion ne lui avait pas suffit pour la remettre en place, et voilà qu'elle recommençait déjà à arborer ses grands airs; et je crois que je commençais définitivement à en avoir horreur, c'était inexplicable. Elle m'a posé ensuite une question à laquelle je n'ai pas pu m'empêcher de lâcher un rire franc.
Elle me demandait clairement si les profs étaient là pour faire chier leurs élèves, ou s'ils les aimaient trop; à vrai dire, c'était la première qui avait eu le courage de me poser cette question. « Pour être franc, j'en sais trop rien. » Je contournais mon bureau avant de me laisser retomber sur ma chaise, en déposant mon regard perçant en sa direction ensuite. « Dites vous juste que si j'avais réellement voulu vous emmerder, comme vous le dites si bien, je pense que je vous aurais donner du boulot en plus de ça, ou alors je vous aurait collée un peu plus longtemps. », je souriais toujours du même air narquois en continuant de la fixer, d'un même air que celui que j'avais abordé précédemment. « Tu vas devoir faire le choix entre taper la causette ou alors te tourner les pouces pendant une heure entière à rester assise sur cette chaise. »
Je venais ensuite à sortir quelques rapports que je devais remplir concernant son inclusion afin de recenser son heure de colle. Je me grattais ensuite doucement le menton de ma main droite; elle ne s'était pas présentée à moi et ça allait être compliqué de remplir cette même feuille si je ne connaissais pas son identité. « Il va quand même falloir que vous me donniez votre nom et votre prénom, pour commencer... ». Je relevais les yeux de ma feuille après quelques instants tout en l'interrogeant du regard, en gardant le même sourire dessiné sur le coin de mes lèvres.
Je me demande si être en retard chez ce prof c'est une tradition familiale ou bien il le fait exprés. Quand j'ai posé ma question, il a lâché un rire, tandis que mon sourire avait quasiment disparu. J'étais sérieuse à ce moment là, je ne sais pas si il le sait. Il me répondait, tout en s'installant derrière le bureau. J'haussais les épaules ❝Pas faux.❞ Il me proposait deux solutions : m'ennuyer pendant une heure ou se taper la causette avec lui ❝Vaut mieux qu'on parle alors.❞ son air narquois me saoulais encore plus. Je plissais les yeux, m'adossant sur le dossier de ma chaise. Mes bras étaient croisés contre ma poitrine. Je me redressais quelques minutes plus tard. Regardant le prof. Je soupirais. Les une heures passaient lentement. ❝Faut bien commencer par dire quelque chose. Vous avez quel age? Et vous êtes prof de quoi? ❞ Je sais, c'est un prof et d'ailleurs, c'était la première fois que je m'intéressait à la vie d'un prof. Je regardais son bureau, voyant qu'il écrivait quelque chose. Je relevais ma tête pour voir les feuilles, avant de rétorquer. ❝Vous écrivez quoi? Vous avez un journal intime, comme dans le journal d'une princesse? ❞ je lâchais un rire. Il me fixais une nouvelle fois, tandis que je soupirais. Il voulais savoir mon prénom. C'est vrai qu'il ne savait pas mon prénom. Je souriais. Je n'était que l'élève rousse qu'il a percuté. Je le fixais, toujours souriante. ❝Pourquoi vous voulez savoir mon prénom? ❞ Je rigolais encore, avant de rétorquer une nouvelle fois. ❝Maisie... Maisie Vanderwaal. Et vous, c'est monsieur Black, nan? ❞ je le fixais, cherchant toujours ce qu'il écrivait.
Elle était toujours aussi froide dans sa façon de me répondre et, au fond, ça me donnait envie d'en rigoler. Elle avait ces airs un peu superficiels et amusants à la fois, on ne pouvait pas lui en vouloir. Elle s'était adossée lourdement contre le dossier de sa chaise et elle m'observait, les yeux plissés. Je relevais les yeux de ma feuille quelques fois pour l'observer du coin de l’œil aussi. Qu'est-ce qu'elle avait à me regarder avec ces airs là ? On aurait dit que j'avais tué quelqu'un de sa famille et qu'elle cherchait à m'égorger, ou alors elle laissait croire qu'elle pouvait me sauter dessus à n'importe quel moment.
Elle avait cette habitude aussi de soupirer toutes les cinq minutes. si je l'emmerdais, elle aurait pu le dire clairement, même si elle l'avait déjà sous entendu un bon nombre de fois. Elle me demandait mon âge et ce que j'enseignais. Je lui avais demandé de me parler si elle le voulait, pas de me demander une trace écrite de tout ce qu'il y avait de bon à savoir sur moi. « Je vous ai dit que vous pouviez me parler, mais pas me faire passer un interrogatoire. » J'arquais le sourcil droit un instant face à elle avant de reprendre. « Je suis professeur de littérature, et j'ai vingt-sept ans. Même si je ne vois pas ce que ça vous apportera de le savoir. » Avant elle s'était montrée casse-pieds et voilà qu'elle se montrait beaucoup trop curieuse à mon égard à présent. D'habitude, c'était moi qui me montrait aussi indiscret, jamais les femmes auxquelles j'adressais la parole.
Voilà maintenant qu'elle tendait le cou en direction du bureau pour voir ce que je faisais; probablement pour savoir ce que j'écrivais. Je l'observais d'un air curieux tout en l'interrogeant du regard. Elle était bizarre, cette fille. Elle comparait mes écrits sur cette même feuille avec le fait que je tenais un journal intime comme dans le journal d'une princesse, d'après ses dires. D'ailleurs ces derniers ont été accompagnés de son rire. J'ai rigolé moi aussi, assez nerveusement sur le coup. « Disons que c'est pas vraiment le genre d'activité que je favorise, non... » je soupirais légèrement avant de sourire légèrement du coin des lèvres. « Parce que vous en tenez un, vous ? Non plus sérieusement, c'est votre rapport d'inclusion que je rédige. » Je déposais ensuite mon stylo par dessus la feuille sur mon bureau avant de m'adosser contre le dossier de ma chaise, à mon tour. Elle ne m'avait toujours pas dit son prénom et ça me bloquait un peu dans l'avancement du remplissage de cette foutue feuille. Elle souriait tout en me fixant. Elle avait le don de m'oppresser par moments, s'en était presque gênant à force.
Elle osait en plus de ça me demander pourquoi je voulais savoir son prénom. J'ai rapidement ramener ma main sur mon visage pour me la passer sur toute la longueur avant de soupirer longuement, agacé. Elle a ensuite parler et s'est présentée à moi. Je croyais que j'allais pourtant jamais arriver à savoir son prénom, à celle là. Manque de bol, elle refaisait encore une fois la curieuse. Décidément cette heure n'allait pas être de tout repos elle non plus et j'étais confronté à un cas qu'habituellement j'aurais préféré éviter. « Monsieur Black, oui c'est ça. A moins que vous désiriez connaître mon prénom aussi, on n'est plus à ça près. » je souriais en arborant à nouveau un air narquois qui avait le don de l'énerver. Je crois que je commençais à apprécier le fait que je puisse l'agacer.
Je restais de marbre. Je pouvais être chez moi, mais non. Tout ça à cause d'un mal entendu. Il aurait pu laissé tomber, comme certains profs qui se seraient excusés et qui auraient passé leur chemin. Mais il ne voulait pas lâcher l'affaire. À croire j'ai commis l'irréparable. Je soupirais de plus en plus, sans doute d'ennui. Sérieusement, il n'y avait rien à faire. Au moins, si il y aurait des gens, j'aurais pu me moquer d'eux. Mais non. Je me retrouvais seule avec monsieur Black. Je ne le connaissais pas et il était plus froid que le pôle nord ❝Je sais, mais je n'ai aucun sujet de conversation, malheureusement.❞ il avait arqué un sourcil. Je le fixais, les sourcils toujours foncées ❝vingt-sept, comme le club des vingt-sept. Et, j'aime bien la littérature, c'est passionnant.❞ Je souriais. Ce n'était pas un sourire ironique ou autre. Pour une fois que j'aimais bien un truc pendant cette heure J'arquais à mon tour mon sourcil droit après ses dires. ❝Non, plus depuis que j'ai douze ans. Et pourquoi un rapport d'inclusion? ❞ Je plissais à nouveau mes yeux. Sérieusement, un rapport pour mon heure de colle? Je croisais mes bras contre ma poitrine, tout en m'adossant contre ma chaise une nouvelle fois. Je buvais quelques gorgées de ma bouteille de jus d'orange, avant de sortir de mon sac à main un livre, qui n'était pas le même que ce matin, mais le journal d'une princesse - tome deux. Tandis qu'il m'avait répondu. Je le fixais, rigolant une nouvelle fois. ❝Non, ce n'est pas la peine, je crois. ❞ J'ouvrais la première page de mon livre, avant de rétorquer. ❝Pour taper la causette : Harry Potter ou le journal d'une princesse? ❞ Je le regardais d'un air amusé, un sourire sur les lèvres.
Je la comprenais de moins en moins; un temps elle était froide comme un bloc de glace avec moi, puis un autre temps, elle rigolait. C'était difficile de la cerner et d'en tirer son réel caractère au final. Vraiment bizarre celle-ci. Elle était imprévisible comme fille, et rares étaient les fois où j'avais été mis nez à nez avec des personnes comme elle. Habituellement et lorsque c'était le cas, mes discussions avec elles se faisaient courtes et se terminaient rapidement. J'admets que la seule envie que j'avais sur l'instant c'était de lui retirer son inclusion et puis rentrer chez moi; la fatigue commençait à me gagner petit à petit et ça en devenait presque insupportable. Cependant, j'étais déterminé à ne pas la lâcher et à finir coûte que coûte l'heure avec elle, histoire de l'agacer.
Dés que je disais quelque chose, elle en rajoutait une couche. C'était compliqué de tenir le réel fil de la discussion avec elle mais ça me plaisait bien. Au moins, elle admettait ne pas avoir de sujet de conversations en poche. Le contraire m'aurait étonné, à vrai dire. J'admets avoir souri à pleine dents lorsqu'elle a mentionné le fait que la littérature c'était quelque chose de passionnant. Après tout, lorsqu'on abordait le sujet de la matière que j'enseignais, je ne pouvais qu'être satisfait. « Pourquoi ne pas l'avoir pris en enseignement ? Vous étudiez quoi, vous ? ». Je continuais à écrire sur la feuille de rapport tout en relevant de temps à autre mon menton vers elle afin d'être le plus poli et courtois possible en tenant la discussion. Mon but en réalité n'était pas d'être de marbre au maximum face à elle ni même d'être trop froid. Elle me questionnait ensuite sur son rapport d'inclusion, ça tombait à pique puisque je venais de finir de le rédiger. « Et bien, disons que c'est un peu mon obligation, à moins que vous préféreriez que cette inclusion reste entre nous, mademoiselle ehm... Vanderwaal. ». Je crois avoir mal prononcé son nom de famille; ou alors ce n'était peut-être qu'une impression. J'espérais simplement qu'elle ne l'ai pas remarqué et j'en profitais pour continuer la discussion pendant qu'elle buvait son jus d'orange par le biais de sa bouteille. « Je comprend pas comment vous faites pour garder une bouteille de jus d'orange avec vous toute la journée. En deux heures je l'aurais déjà finie, personnellement. » J'arquais un sourcil suite à mes propres propos. Après tout, c'était vrai quoi, avec moi les boissons ne duraient jamais bien longtemps. Peut-être que c'était de la gourmandise, au fond.
Je me relevais de ma chaise pour me diriger vers elle alors qu'elle sortait un livre de son sac "Le journal d'une princesse - tome deux" on va dire que ce n'était pas le genre d'ouvrages que j'avais l'habitude de voir, mais après tout chacun ses goûts. Elle me demandait ce que je préférais entre Harry Potter et le journal d'une princesse en m'interrogeant avec un regard amusé, en étant tout sourire. Je lui rendais son sourire en retour, avant de ricaner légèrement. Finalement cette fille n'était pas aussi inintéressante qu'elle pouvait le laisser croire. « Harry Potter, sans aucunes hésitations. Disons que c'est un peu ça qui m'a fait grandir, le temps d'une adolescence. ». Je venais ensuite à lui prendre son fameux livre des mains pour commencer la lecture de la quatrième de couverture. Bon, ok je l'admets que ce livre ne m'intéressait pas du tout d'après son résumé. Je relevais mon regard vers la rousse avant de l'interroger « Vous lui trouvez quoi de spécial à ce livre, sincèrement ? » Je lui souriais ensuite, d'un air plus amical cette fois ci et un peu moins narquois. Je commençais à être à l'aise au fond, je crois.
Je fixais le prof. D'habitude, une heure, ça passe assez rapidement, mais là, j'avais l'impression que ça faisait au moins deux heures que j'étais là. Ça m'énervais de savoir qu'en ce moment même, je serais sans doute avec des potes à la cafétéria ou à la maison. Mais non, j'étais encore à l'université. Plus les minutes défilaient, plus je me disais que je n'aurais sans doute jamais dû "mal parlé" au prof, il aurait peut-être laissé tombé et je n'aurais jamais été collé en heure d'inclusion. De plus, je déteste ne pas avoir de sujets de conversations. La salle est restée à un moment silencieuse, si on comptais pas mes soupirs. Mais petit à petit, nous trouvions enfin un sujet de discussion. ❝J'avoue que, j'ai beaucoup hésité, mais j'ai envie de devenir journaliste. Et le journalisme l'a emporté sur la littérature. D'où le livre de ce matin.❞ Je savais enfin ce qu'il écrivait sur ses "mystérieuses" feuilles, ce qui me contrariait d'ailleurs. C'était la première fois que j'étais collée et ça ne me plaisais pas vraiment. D'accord, quand il y a des gens, ça passe. Mais là, je voulais qu'une seule chose : partir vite. Ça m'agaçait de plus en plus, mais je me soulageais en me disant qu'un moment ou un autre, cette heure allait se finir. ❝Ah, je vois. Et nan, c'est juste la première fois que je suis collée, c'est pour ça.❞ Je retournais au fond de mon siège, les bras toujours croisés, tandis que je tenais ma bouteille dans ma main droite. J'ai eu la légère impression qu'il avait écorché mon nom, mais je préferais ne rien dire sur ça. ❝J'avais oublié que j'avais cette bouteille dans mon sac et je viens de m'en rappeler, donc bon. ❞ Je souriais. Je commençais à me relâcher petit à petit, même si ça m'énervais d'être collée, mais bon, je commençais à m'habituer. Je souriais une nouvelle fois à cause de sa réponse. ❝Très bon choix, monsieur Black. ❞ Il avait prit le livre que je tenais dans ma main. Je relevais rapidement mon regard vers lui, ne m'y attendant pas du tout. Je posais ma bouteille de jus d'orange entre temps. Il lisait le résumé du livre. ❝J'aime bien l'histoire, même si au début, je me suis dit que j'allais pas aimer. Mais c'était l'inverse, même si je préfère Harry Potter.❞ Je le regardais une nouvelle fois d'un air amusé, avant de rétorqué. ❝Sinon, Percy Jackson ou Game of thrones ?❞ Je n'avais pas d'idées de conversation, mais vaut mieux comparer des livres que de ne pas parler.
Je crois qu'on avait trouvé un terrain d'entente. Elle était déjà plus bavarde, et positivement cette fois. Je me prêtais à son jeu, après tout, pourquoi pas. C'était nettement plus amusant d'apprendre à la découvrir plutôt que de rester assis à mon bureau à attendre que les minutes passent, alors que tout semblait si long pendant cette heure là. Elle se livrait d'avantage à moi au fil de la discussion, et j'admet pouvoir dire que ça en devenait presque plaisant. Derrière ses airs faux de princesse, elle semblait quand même avoir un cerveau. Chose qui aurait été difficile à cerner si elle n'avait pas engagé la discussion. Elle m'expliquait brièvement qu'elle avait préféré se lancer dans le journalisme plutôt que la littérature, ce à quoi j'esquissait, d'automatisme, un léger sourire. « C'est dommage pourtant, vous aviez l'air d'une grande lectrice. D'ailleurs, vous lisez beaucoup ? Peut-être que je pourrais vous prêter des ouvrages, si ça vous tente. » Je me hissais sur mon bureau pour venir m'y asseoir, en appuyant mes paumes sur le rebord de ce dernier. « Bien sûr vous vous doutez bien que je ne vous prêterais pas des livres dans le style du journal d'une princesse... ». Je souriais de plus belle, ça en devenait presque marrant de rire d'elle et des livres qu'elle lisait. Elle m'avait regardé bizarrement ensuite du au fait que j'avais évoqué plus tôt le fait que je remplissais son rapport d'inclusion. Je l'observais, et bizarrement j'en devenais compatissant. « On oublie cette feuille, comme ça vos parents ne seront pas mis au courant pour cette heure. ». Je me relevais en attrapant la chaise pour le froisser entre mes deux mains avant de le lancer dans la poubelle qui était à côté du bureau.
Elle m'avouait que le livre qu'elle lisait, en l'occurrence le journal d'une princesse, elle pensait ne pas l'aimer au départ, mais qu'au final elle s'était trouvé une certaine passion pour ce livre, "même si elle préférait Harry Potter", ce à quoi elle acquiesçait mon précédent choix. Je souriais suite à ses propos avant de la couper. « Vous me faite penser à certains de mes élèves qui réagissent exactement pareil avec les livres que je leur donne à lire pour mes cours. ». Elle continuait ensuite de m'interroger sur mes préférences concernant des ouvrages. Cette fois-ci, elle me demandait ce que je préférais entre Percy Jackson ou Game of Thrones. Je rigolais légèrement avant de rétorquer. « Game of Thrones, mais pourquoi me poser toutes ces questions ? ». Je l'observais attentivement avant de lui sourire. « Bon et bien à moi de poser des questions. Vous préférez lire des livres ou écouter de la musique ? ». Je me doutais bien de sa réponse à l'avance, tous les jeunes préféraient la musique et disons que j'en faisais plus ou moins parti moi aussi. J'aimais lire, mais la musique c'était autre chose encore. « Et vous écoutez quoi, au fait ? ».
Je commençais à parler de plus en plus, cette heure devenait de moins en moins ennuyante, pour une fois que j'avais un terrain d'entente avec un professeur. D'ailleurs, ça m'étonnais, que je parle "normalement" à un prof, sans lancer des piques ou autre. Ça m'amusais de faire des comparaisons sur des livres. Je pensais que cette heure allait être la pire de toute ma vie, mais au final, ça allait, ce n'était pas une horreur. ❝C'est vrai que j'aime lire. Je lis souvent et, ça dépend c'est quel genre de livres ?❞ Je rigolais quand il a continué la suite de sa phrase. ❝Dommage, j'aurais bien aimé que vous me donniez le journal d'une princesse❞ je continuais à rire, tandis qu'il retournais vers son bureau. Mais mon rire s'estompait petit à petit, quand il avait évoqué mon heure d'inclusion. ❝Vous êtes pas obligé monsieur Black. Mon frère a été collé plusieurs fois, ils doivent être habitués, je cr...❞ J'avais à peine le temps de finir ma phrase qu'il avait jeté la feuille d'inclusion dans la poubelle. Je restais ébahie que j'en rigolais presque. Nous parlions toujours des livres ou nous faisions des comparaisons. Je le fixais après la comparaison que j'avais faite, tandis qu'il me répondait. ❝J'sais pas, j'aime bien comparer des truc.❞ Je lui rendais son sourire. Il m'avait posé une question entre temps. ❝Ça dépend, je lis et j'écoute de la musique. Et j'aime les deux donc c'est un choix compliqué.❞ Je baissais mes yeux vers mes pieds, avant de rétorquer ❝J'écoute du tout comme du n'importe quoi. Et vous ?❞ Je relevais mon regard vers monsieur Black, attendant sa réponse.
Elle parlait de plus en plus, elle s'ouvrait de plus en plus. C'était pas plus mal d'un côté, mais j'avais peur qu'elle finisse par me donner des nausées à force de taper la causette. L'avantage de cette discussion c'est qu'on avait trouvé le moyen de discuter tous les deux de quelque chose qu'on appréciait beaucoup ; les livres. Elle avait l'air d'être intéressée par la littérature, et comme j'étais professeur de cette matière, rien ne pouvait aller pour le mieux. Finalement cette heure de colle n'allait pas être un cauchemar, contrairement à ce que j'aurais pu penser en début de journée. Elle m'avouait qu'elle aimait lire, et je lui proposais de lui prêter des livres. Maintenant il ne restait plus qu'à savoir quel genre de livre elle appréciait alors qu'elle était en train de lire suite à mes précédents propos concernant le livre qu'elle était en train de lire. Je souriais, avant de reprendre mon sérieux. « Tout dépend de ce que vous aimez. Je peux vous trouver des livres à votre goût. À vous de me donner un genre. ».
Concernant sa feuille d'inclusion, elle me disait que je n'étais pas obligé de lui céder. Elle disait aussi que ses parents devaient être habitués à cause de son frère. « Ah vous avez un frère ? ». Je relevais la tête vers elle. Question indiscrète, c'était pas très malin ça Nate. « Désolé. Pour cette heure de colle vous direz à votre mère que vous avez eu un rendez-vous avec un prof, ou quelque chose comme ça. ». On reprenait ensuite notre discussion, comme si de rien était. Les comparaisons sur les livres commençaient à fuser et les débats commençaient à apparaître plus ou moins. Je relevais la tête alors que les lumières de la salle commençaient à scintiller. J'espérais juste qu'elles n'allaient pas s'éteindre pour de bon, alors que la luminosité avait baissé un petit peu. « On croise les doigts pour ne pas être plongé dans le noir, hein. ». Mon regard se dégageait des lampes au plafond et se redirigeais sur Maisie, cette élève rousse qui m'amusait définitivement grâce à ses connaissances en littérature et son charisme, sa manière de parler. Entre-temps, on avait commencé à parler de musique. Je lui demandais ce qu'elle écoutait, et elle me retournait la question en précisant que pour sa part, elle écoutait de tout. « Hm.. J'écoute de tout sauf... ». Je relevais brusquement la tête alors que les néons des lampes de la salle avaient littéralement grillés. On était plongés dans le noir complet. C'était assez compliqué comme situation, faut l'admettre.
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Ce matin je me suis reveillé à mes heures habituelles, c'est-à-dire sur les coups de six heure et demi quelque chose comme ça, une bonne demi-heure avant de partir bosser. Le réveil a été facile, disons qu'à force on s'y habitue et que c'est plus un soucis de se réveiller aussi tôt. J'ai pas perdu de temps en quittant mon lit et j'ai rapidement pris ma douche, histoire d'être en bonne et due forme dés le début, puis je me suis habillé. J'ai mis simplement une chemise, un jean et un gilet, puis je suis allé déjeuner. J'ai lu le journal en diagonal, en sirottant brièvement mon café, disons que j'avais pas réellement la tête à me plonger dans une lecture matinale. Sur le coup sept heure, je suis allé récupérer mes dossiers dans mon bureau ainsi que mes affaires, et j'ai quitté mon domicile pour me diriger vers ma voiture pour ensuite foncer vers le lycée où je devais faire cours dans environ trois quart d'heure avec une classe que j'avais jamais vu auparavant. 
