cold blue rain

Venue en ville : 18/03/2017

michaela "mickey" marin

firebird

prénom(s), nom : michaela, c'est sa mère qui a choisi. plus personne ne l'appelle comme ça depuis un bon moment. et marin, la france, comme papa. surnom mickey, la plupart des personnes pensent d'ailleurs que c'est son prénom. mick, parfois. âge : vingt-deux années, elle n'a rien vu passer. date et lieu de naissance : 21 février, whitehall. nationalité : américaine, par droit du sol et par maman. le charme français par papa. origines : françaises, et parait-il italiennes du côté de papa. à whitehall depuis : née à whitehall, ses parents sont parties à san francisco quand elle avait quatre ans. elle est revenue cinq ans plus tard avec son père, après le divorce de ses parents. occupation : apprentie tatoueuse dans un petit studio de la ville, mickey n'aurait pu rêver mieux. statut financier : elle ne roule pas sur l'or, c'est clair. son salaire couvre tout juste son loyer et les à côtés, mais son job lui plait et elle ne le changerait pour rien au monde. et puis mickey, elle n'a jamais vraiment été attirée par l'argent. statut civil : retour au célibat depuis quelques mois. elle a quitté son ex petit-ami après huit mois de relation. ils ne voulaient pas la même chose, elle n'était pas aussi attachée qu'elle le pensait. leur relation tournait en rond et elle a préféré y mettre fin. orientation sexuelle : mickey n'a toujours aimé que les hommes. pas de type, pas de genre en particulier, elle s'attache plus à une personnalité qu'à un corps, mais elle aime tout de même ce qui est beau. elle est intriguée, captivée par le beau. caractère : magnétique ; douce ; secrète ; réservée ; solitaire ; taciturne ; sarcastique ; perdue ; tourmentée ; audacieuse ; cultivée ; forte ; passionnée ; indépendante groupe : roamer avatar : ellie martin crédit : tumblr

all little things about me

(i) chez toi, il n'y a qu'une seule pièce. enfin, deux si on compte ta salle de bain. mais elle est pas bien importante, ta salle de bain. ta porte d'entrée est bleue. en bois bleu. ça te plait, t'aimes le bleu. t'irais pas jusqu'à dire que c'est ta couleur préférée parce que t'as pas réellement de couleur préférée ; t'aimes toutes les couleurs. mais le bleu c'est joli. c'est apaisant, et t'en as bien besoin. face à ta porte d'entrée bleue, sur le mur opposé, un vieux meuble en bois -pas bleu cette fois- que t'as retrouvé au grenier, chez ton paternel. tu l'as de suite aimé. dessus un cactus, la seule plante que t'aies réussi à garder (les autres sont mortes. t'as jamais eu la main verte.) et une bougie à moitié fondue. une yankee candle, la serengeti sunset. tu changes de senteur à chaque fois que t'en finis une. à côté de ton meuble, une cheminée. blanche, toute simple, condamnée. t'as posé ta télé dessus. en face y'a ton canapé, lui aussi tu l'as récupéré au grenier. il est jaune moutarde, vieux, et c'est loin d'être le plus beau des canapés mais tu l'aimes. t'aimes le jaune. et puis il est foutrement confortable. il fait clic-clac, et c'est plutôt une bonne chose quand on sait que t'as pas de lit (parce qu'un lit passait pas dans la pièce.) devant, t'as mis deux petites tables basses, rondes, dépareillées. un sacré bordel dessus, du tabac, des briquets, des livres, des livres et des livres. des pinceaux, aussi. tes aquarelles, et puis des crayons de couleurs. puis derrière, y'a ton semblant de cuisine. c'est petit, les meubles sont pas neufs mais tu t'en fiches. c'est ton chez toi et tu l'aimes au moins autant que ta porte d'entrée en bois bleu. (ii) t'es le portrait craché de ta mère, tu le sais bien maintenant, tout le monde te le répète depuis que t'es gamine. t'as ses longs cheveux bruns, mais alors qu'elle les portait presque toujours en chignon stricte, les tiens sont un peu trop souvent en fouillis, tignasse sauvage impossible à dompter. ses yeux aussi tu les as. on ne saurait vraiment définir leur couleur. parfois bleus, le vert prédomine pourtant. certains jours, quand le soleil les illumine, ils paraissent même dorés. petit gabarit, ton corps est fin et t'a longtemps fait complexer. un corps d'enfant qu'tu disais. mickey, la femme enfant. encore et toujours. (iii) t'es loin d'être idiote mickey. t'es même plutôt intelligente dans ton genre. grande passionnée de poésie, surtout yeats et baudelaire, tu parles couramment l'anglais et le français et puis tu t'y connais pas mal en histoire, surtout l'histoire de l'art (étonnamment, tiens.) malgré tout, l'école c'était franchement pas ton truc. t'as luté au lycée, vraiment, t'as réussi de justesse et préféré tout arrêter après parce que tu savais très bien que si t'allais plus loin, t'abandonnerais sans aucun doute après trois jours. les cours, très peu pour toi. c'est trop droit, trop stricte. t'as jamais été très règles. mais t'as trouvé un métier que t'aimes plus que tout, alors tout va bien. tatouer c'est ta vie. ta façon à toi de t'exprimer, de montrer ce qui t'intéresse et d'essayer de te faire comprendre. (iv) ta petite soeur est morte d'une leucémie quand t'avais quatorze ans. elle a passé des mois à l’hôpital et t'allais la voir tous les jours, lui montrait tes nouvelles aquarelles, tes nouvelles photos, lui lisait le hobbit parce que c'était son livre préféré et lui ramenait des donuts parce qu'ils ne lui en donnaient pas à l’hôpital. t'en parle jamais, même pas avec ton père. lui non plus d'ailleurs n'en parle pas. c'est un des sujets tabous de la maison, un parmi tant d'autres. quand on te demande si t'as des frères et soeurs, tu préfères juste ne pas répondre. (v) tu ne t'approches pas -plus- des gens. tu te caches d'eux, te réfugies dans ta propre peur de l'inconnu. un sourire collé aux lèvres, toujours, pour éviter qu'on te pose trop de questions, qu'on s'intéresse trop à toi. les gens n'ont pas à s'intéresser à toi, ils n'ont pas à savoir. tu ne veux pas qu'ils sachent, tes problèmes sont à toi, ils te bouffent de l'intérieur mais ce sont les tiens. ils n'ont pas le droit de s'y intéresser, ils ne te connaissent pas, ils n'ont rien à dire. tu n'acceptes plus de t'accrocher à quelqu'un depuis longtemps, de montrer ce qu'il reste de ton pitoyable petit coeur. tu as les tiens et ils te suffisent. ils sont peu nombreux, mais ils sont là. depuis toujours et tu l'espères, pour toujours. (vi) t'étais un soleil, éclairant tout sur ton passage, jusqu'à la plus sombre des âmes. t'étais belle, envoûtante et fascinante. t'étais la douceur, le plaid dans lequel on s'enroule en hiver, la brise sur les joues au printemps, les rayons qui réchauffent en été. t'avais une belle âme mickey. puis tu t'es perdue. (vii) l'amour, le sexe même, tu t'y es intéressée assez tard. pas selon toi, mais c'est ce que tout le monde dit. ça te préoccupait pas vraiment, t'avais pas la tête à ça, pas le temps pour ça. t'avais peur aussi, de faire confiance à quelqu'un à ce point là. c'était trop pour toi, ça demandait trop d'efforts et tu voulais plus en faire, des efforts. mais c'est finalement arrivé. encore aujourd'hui, tu sais pas vraiment quoi en dire. tu voulais essayer, voir ce que c'est, pouvoir comprendre pourquoi ça obsède à peu près chaque foutue personne que tu connais. t'as pas compris sur le coup. t'as pas compris plus tard non plus. puis y'a eu lui et t'as su. (viii) c'est ton père qui t'a fait aimer tout ce qui peut toucher de près ou de loin à l'art. papa, depuis toute gamine tu l'admires quand il joue du piano ou quand il ressort ses vieux albums photo. c'est rare qu'il le fasse maintenant, y'a maman dedans. y'a tami dedans. y'a trop de souvenirs qui font mal à vos petits cœurs. trop de choses que vous préférez ignorer. trop de non dits, de larmes retenues et de paroles que vous préférez garder pour vous. y'a plus que vous deux maintenant, les restes brisés d'une famille autrefois heureuse. (ix) t'aimes pas les règles. t'as jamais aimé ça. jolie mickey n'aime pas les règles, tout le monde le sait. pas pour te rebeller, non, mais l'idée même de ne pas pouvoir faire ce que tu veux te donne des maux de ventre. tu sors tard le soir ou tôt le matin, ton casque sur la tête et des étoiles plein les yeux. des idées plein la tête. des regrets plein le coeur. mais t'es douce mickey. la femme enfant, encore et toujours. des mots doux et des maux forts, c'est comme ça que t'es faite. (x) tu t'assois sur le rebord de ta fenêtre et tu refais le monde. parce qu'il va pas bien le monde, tu le vois bien mickey et ça te fait mal au coeur. quand la nuit est noire, tu prends ton sac à dos et tes bombes et tu pars. t'habilles les murs, rend sa beauté au monde. pour qu'il aille mieux. tu veux du beau. t'aimes le beau. c'est pour ça que t'es devenue tatoueuse. pour rendre les gens beaux. pour qu'ils aillent mieux. et pour ne pas être oubliée aussi. t'as putain de peur d'être oubliée, alors tu te dis qu'en marquant leur peau, tu seras toujours là, sur eux.

prénom : charlène pseudo : bltmr âge : bientôt la majorité internationale disponibilité : au moins quatre jours sur sept où as-tu connu le forum : bazzart implication à l'intrigue : vous pouvez totalement impliquer mickey dans les intrigues, et puis elle est arrivée à whitehall toute gamine et a le même âge qu'elisabeth, donc elles se connaissaient forcément. un dernier commentaire : vous êtes beaux